CARACTERISTIQUES (SUITE) :
Dans le cas où la première attaque ne réussit pas, le facehugger se remet sur ses pattes avec une agilité surprenante et court se cacher pour mieux surprendre l'hôte.
Il peut montrer une infinie patience pour arriver a ses fins. Il est aussi capable de grimper sur les murs et d'attaquer l'hôte par surprise et par le haut (cf Alien-scène de l'autodoc, Dallas Ripley Ash et Aliens-scène dans l'infirmerie, Ripley Newt).
Le Facehugger se trouve aussi souvent confronté à des proies immobiles (cocons formés par les Aliens). Dans ce cas, le facehugger effectue des mouvements lents et très précis ; entre autre, il ne se sert pas de sa queue pour sortir de l'œuf et pour ne pas risquer de blesser l'hôte.
Il arrive que les œufs ne soient pas directement placés à coté des hôtes, les Aliens adultes laissent donc des traces sous formes de phéromones dont se servent les facehuggers pour se rendre de la salle de la Reine au cocon.
Afin d'assurer la survie de l'hôte, le facehugger doit nécessairement respirer pour lui puisqu'il se trouve être plaqué sur le visage de l'hôte durant la période d'implantation de l'embryon.
Les deux sacs se trouvant de part et d'autre de l'abdomen du facehugger servent à assurer l'inspiration et l'expiration, pour évacuer les déchets gazeux produits par l'hôte.
La manière dont le facehugger arrive à connaitre le gaz spécifique à la survie de sa proie est encore inconnue ; il est probable que le facehugger ne soit capable de fournir que de l'oxygène (cela implique que le Pilote du Derelict respirait de l'oxygène ce qui est probable). Dans ce cas, il reste que le facehugger arrive très bien à s'adapter aux conditions atmosphériques qui s'offrent à lui ; ainsi GW Kane est maintenu en vie durant tout le voyage du retour entre le vaisseau extraterrestre et l'USCSS Nostromo dans une atmosphère saturée en CO2 et en diazote. Cela laisse supposer que le facehugger est capable soit de filtrer les gazs de manière extraordinaire afin de récupérer les traces de dioxygène, soit par un procédé chimique complexe de transformer le CO2 en O2...
Il semble que l'état d'inconscience dans lequel le facehugger plonge sa proie après l'attaque soit dû à l'introduction de composés à base de cyanure (CN) en très faible quantités. Cependant, même des doses de cyanure ou de composés a base de cyanure à de faibles concentrations (suffisantes pourtant pour plonger l'hôte dans un état léthargique) sont toxiques et mortelles.
Le facehugger injecte donc à l'hôte des contre-poisons (spécifiques au composés à base de cyanure bien sur) qui neutralisent son effet toxique tout en maintenant l'hôte dans le coma.
Cette hypothèse explique d'autre part le fait qu'il est impossible de retirer le facehugger avant que le processus d'implantation ne soit terminé, et ce parce que la régulation des doses de contre poison n'est plus assurée et leur envoi est même stoppé ce qui provoque la mort de l'hôte (cf Dossier Marachuk Jones / Hadley's Hope / 12/2179).
Avant de libérer sa proie pour aller mourir, le facehugger envoie dans l'organisme de l'hôte un antidote définitif qui neutralise complètement l'effet du cyanure.
A SAVOIR :
L'implantation débute dès les quatre premières minutes qui suivent l'attaque ; l'implantation en elle-même dure entre 17 et 24 heures (confirmé par les rapports fait a bord de l'USCSS Nostromo et du Sulaco) ; cependant les travaux du docteur Wren et de son équipe aurait montré des durées d'implantation comprise entre 2 et 4 heures.
La fonction principale du tube va maintenant être expliquée, il semble que celui-ci ait pour but, en premier lieu de perforer l'oeusophage, mais ensuite d'introduire différents composés à base de cyanure dans l'organisme (et d'en contrôler la concentration) de l'hôte afin de le rendre inconscient durant le processus.
Ensuite le facehugger introduit par ce tube des enzymes chargés de modifier de manière notoire l'ADN de l'hôte, et ce de manière à préparer l'organisme de l'hôte à l'incubation (ou la gestation!), probablement pour éviter tout effet de rejet et/ou de destruction de l'embryon.
Cette théorie suggère même que grâce à ces modifications de l'ADN de l'hôte, celui-ci devient en quelque sorte responsable du développement de l'embryon.
La durée du processus de saturation du corps de l'hôte par les enzymes du facehugger est d'environ 30 minutes ; cette phase de l'implantation assure une modification complète de l'ADN de l'hôte. Aussi ces modifications d'ADN sont présentes chez l'embryon lui-même, et celles-ci ont lieu grâce au prélèvement de cellules de l'hôte dès l'attaque du facehugger.
Ainsi les processus d'acceptation de l'embryon par l'hôte et vice versa font rentrer en jeu des échanges d'ADN assez complexes.
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