SEGA offre 1,25 million de dollars aux plaignants d'Aliens : Colonial Marines !

Lundi 18 Aout 2014


 
Le cauchemar a assez duré selon Sega, qui souhaite sortir définitivement de cette impasse. La procédure lancée à la suite de la sortie d’Aliens : Colonial Marines, pour publicité mensongère les poursuit depuis trop longtemps. Pour mettre fin à cette situation, les avocats de la société ont proposé un accord cette semaine, dans lequel ils acceptent de payer 1.25 millions de dollar, en échange de quoi, il sortiront définitivement de ce procès.

Cependant l’acceptation de cet accord par la cour ne marquerait pas pour autant la fin du procès, car Gearbox, de son côté, a fait savoir dès juillet dernier par la voix de ses avocats qu’il ne prendrait plus part à aucune négociation, après une dernière tentative échouée en juillet. Le studio américain demande d’ailleurs à etre relaxé, estimant « ne pas avoir sa place dans ce procès », étant donné qu’il n’est pas responsable de la communication faite autour du jeu.

« Gearbox est un développeur de jeux vidéos. Ce n’est ni un éditeur, ni un vendeur. »

Si cette proposition est approuvée par la cour, les 1.25 millions de dollar serviront à former une caisse. De cette caisse, 312.500 $ seront dédiés au paiement des frais d’avocats des demandeurs, 200 000$ couvriront les frais d’administration, 2500$ iront directement aux demandeurs, et le reste servira à rembourser les clients ayant acheté le jeu. Cependant seulement les clients ayant fait leur achat avant le 13 février 2013, qui complèteront un formulaire composé de trois questions, et dont la demande sera approuvée, se verront rembourser.

La somme restituée ne dépassera évidemment pas le montant payé pour le jeu, et dépendra du nombre de personne ayant effectué la demande. De plus, pas un centime ne sera rendu à Sega, et le montant restant dans la caisse, si montant restant il y a, sera reversé à l’Union nationale des consommateurs.

Une chose est sûre, ce recours collectif initié par Roger Perrine et John Locke aura fait parler de lui. Il faut rappeler que ce n’est pas la mauvaise qualité du jeu en elle-même que les demandeurs souhaitent voir condamnée, mais la différence entre le produit final et ce que Sega et Gearbox avaient mis en avant, notamment à l’E3 2012. Selon le dossier, sont mis en cause les différences de graphismes, le comportement de l’Intelligence Artificielle, et même des niveaux entiers, absents du jeu commercialisé.

Cette décision, si elle est confirmée, pourrait bien motiver les développeurs et éditeurs à ne plus décevoir les gamers.

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